Un jour ordinaire, tu ouvres LinkedIn.
La réussite des autres te saute au visage :
Cette fondatrice qui cartonne son lancement,
Cette entrepreneure qui pose fièrement devant son équipe qui grandit.
Cette coach qui lance l’offre que tu rêves de créer.
Ce post qui fait 1000 likes à la minutes.
Tu scrolles, partagée entre admiration et comparaison,
alors que toi, tu hésites à mettre en avant ton prochain projet.
Une petite voix murmure que tu n’es pas assez :
Pas assez intéressante,
Pas assez légitime,
pas assez prête.
Alors ça m'dame : c’est le syndrome de l’imposteur
La comparaison permanente
Les réseaux ont transformé la réussite en spectacle.
On regarde les chiffres des autres, leur pseudo assurance, leur storytelling.
À force de scroller, on oublie que notre valeur n’a rien à voir avec le volume de likes.
Dans un de ses posts, Nina Ramen confie que même avec ”130 000 abonnés sur LinkedIn, [elle ne se sent] toujours pas légitime de parler de son nouveau produit".
Parce que la confiance n'est jamais vraiment acquise même quand on arrive au sommet.
À ce sujet, j'ai adoré le post de Jihane Herzi, qui cite des grandes personnalités reconnue, toujours dans le doute.
Quelques exemples :
Michelle Obama : "J'ai encore un peu le syndrome de l'imposteur, il ne disparait jamais vraiment'"
Meryl Streep : "Pourquoi vouloir me voir dans un film ? je ne sais pas jouer"
Emma Watson : "Quand je reçois de la reconnaissance, je me sens comme un imposteur"
L’ego social : le besoin d’être reconnu avant d’être accompli
On ne vit plus seulement pour faire, on vit pour montrer qu’on fait.
Partager ses victoires “instagrammables” : levée de fonds, conférence, passage média…
L’ego social, c’est cette voix qui te pousse à chercher l’approbation avant tout.
Celle qui te fait croire que ton travail ne vaut rien tant qu’il n’est pas validé publiquement.
Pourtant la confiance se construit dans le silence. Pas dans le brouhaha du "succès" des autres.
Une note de Guillaume Moubeche qui m'a particulièrement marquée :
“You grow faster when you aren't distracted by the growth of others.”
Concentre-toi sur toi, mets ton énergie dans la réalisation de tes projets.
Certaines personnes vont t'inspirer, d'autres te feront faire sentir mal.
Fais le tri dans les personnes qui t'entoure et que tu suis sur les réseaux.
Laisse les victoires et avancées des autres de côté.
Focus sur tes rêves à toi.
Le doute, c’est une forme d’intelligence
Et si ce doute était un signe que tu fais les choses avec conscience ?
Dans son post Jihane Herizi explique :
“Le syndrome de l’imposteur est souvent un bon signal. Il montre que tu ne veux pas te raconter d’histoires.”
Le doute, c’est une preuve de lucidité. Il te garde connecté à ton exigence.
C’est ce qui te pousse à relire une présentation, à vérifier tes sources, à vouloir mériter la confiance.
Ceux qui ne doutent jamais sont souvent ceux qu’il faudrait le plus questionner.
Leur confiance est souvent du vide bien emballé.
Apprendre à l’apprivoiser
Le syndrome de l’imposteur ne disparaît jamais complètement.
Mais tu peux apprendre à le remettre à sa place :
Mesure-toi à ta propre évolution. Pas à celle de quelqu’un qui n’est même pas au même stade business que toi.
Note tes avancées, même minuscules. Célèbre !
Parle de tes doutes : les verbaliser, c’est les minimiser. Et ça permet de désamorcer ce sentiment d’isolement.
Un coach m’a dit récemment une phrase toute simple :
« Arrête de vouloir demander la permission. »
C’est exactement ça. La légitimité ne se donne pas, elle se vit.
Tu n’as pas besoin d’être adoubée pour exister, ni validée par X ou Y pour être légitime.
En conclusion, je dirais que la confiance se construit dans l'action et dans l'imperfection.
Et n'oublies pas : tu n'as besoin de l'approbation de PER-SONNE. BE BOLD !
Alors dis-moi, quelle sera ta prochaine action audacieuse ?
Je t'attends en commentaires !
Merci d'avoir lu jusqu'ici 🙂
Je souhaite la bienvenue aux nouvelles membres, j'espère que l'article vous aura plu, ravie de vous lire en commentaires juste en dessous, @Cécile Jonquet @Linda Laskri-Vastel @Rita Bouzaid @Myriam Jager @Laurine Sc @Saniya Al Saadi @Maria Clara Barros
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Commentaires (3)
Super inspirant ! Après cette lecture ma journée démarre bien.
Ambassadrice StrongHer
J'ai eu ce syndrome durant très longtemps.
J'avais toujours "de la chance", quoi que je fasse, jamais je ne m'attribuais les mérites de mon travail.
Je n'étais jamais "assez" et souvent un peu "trop".
Accepter de célébrer, accepter mes qualités, accepter de ne pas tout savoir, a été libérateur pour moi.
Bien vu ce sujet dans un forum où les femmes brillent et ne le savent pas assez :)
Ah lala! Comme il nous poursuit ce syndrome!
En début de carrière, un client me demande "pourquoi c'est ce prix là?"
Un boule dans la gorge, je me demande pourquoi il me pose cette question alors qu'il signe le devis et confirme la prestation.
Je baragouine une réponse logique et pourtant sans conviction, puis je quitte les lieux.
Le jour de la prestation, j'ai encore cette échange qui tourne dans ma tête et puis, une fois lancée dans l'action, je n'y pense plus. Je me donne. Je prends plaisir à ma prestation.
Arrive la fin de l'animation et, avec ma collaboratrice, nous rangeons et nous apprêtons à saluer les clients, afin de quitter le lieux.
Quelle stupéfaction lorsque le client, avec un sourire solaire, nous propose le dîner et nous remercie chaleureusement.
Il m'explique que ne connaissant pas du tout ce type de prestation (animation-jeu personnalisée ponctuelle à domicile pour jeunes enfants) il ne parvenait pas à se projeter.
Durant tout le temps où les enfants étaient avec notre équipe, il n'a pas eu un seul instant à s'en occuper et il a pu profiter pleinement de ses invités.
Je prends pour moi [Note tes avancées, même minuscules. Célèbre !] Cette anecdote avec ce papa inquiet pour son petit bout, nous l'avons transformé en touch down car il a supplanté le syndrome ce jour-là. Merci @Sonia Boisdur pour ce partage. Lire que Mme Obama le ressent encore, au-delà de toute ses réussites, est rassurant.